Les villes principales
Fort-de-France
88 440 habitants
Capitale administrative, économique et commerciale de la Martinique, Fort de France compte également de nombreux atouts touristiques parmi lesquels la Bibliothèque Schoelcher, le Musée d'Archéologie Précolombienne, le Fort Saint-Louis ou le Grand Marché.
Fort de France est né aux premiers temps de la colonisation sur des terres marécageuses. Compte tenu de sa situation stratégique, c’est dés 1639 que les gouverneurs y firent construire un fort, puis une ville. En 1681, Saint Pierre perdit son titre de capitale de la Martinique au profit de Fort Royal, la nouvelle ville. En dépit de nombreuses catastrophes (inondation, cyclone, incendie, tremblement de terre, épidémie… sans compter les batailles avec les anglais !) Fort de France, ainsi renommé par Napoléon Bonaparte en 1848, connu au cours du XVIIIe siècle de vastes projets urbanistiques et une période de prospérité.
Le Lamentin
39 360 habitants
L'aéroport, l'hippodrome, les zones industrielles sont trois pôles d'activités d'intérêt départemental qui se trouvent sur le territoire de cette commune. Dans la plaine du Lamentin, les champs de canne s'étendent à perte de vue.
Très fréquentée par les touristes ( Aéroport oblige ), peu semblent vouloir s'y éterniser car on est loin de l'image idyllique que l'on se fait de la Martinique... Il est cependant nécessaire d'avoir une zone industrielle en Martinique. Elle c'est naturellement placée sur la commune du Lamentin de part sa situation géographique et sa topologie. Le Lamentin est une commune située sur les plaines (plates) et proche du port de Fort de France.
Le Robert
23 533 habitants
Le Robert fait face à une des plus belle baie de la Martinique. Village originellement peuplé d’agriculteurs et de pécheurs, la commune du Robert est aujourd’hui complètement tournée vers la mer. La façade maritime de la commune est formée de deux pointes vallonnées avançant vers la mer, la Pointe Larose au Sud et la Pointe Jean-Claude au Nord.
La baie du Robert est également protégée par des fonds blancs, des barrières de corail et un chapelet de 10 îlets qui font sa réputation : Ilet Madame, Ilet Boisseau, Rocher de la Grotte, Ilet au Rats, Ilet à Eaux, Ilet Petite Martinique… l’Ilet Chancel, le plus grand de la Martinique, est un lieu intéressant car on peut y admirer des iguanes (iguana délicatissima, espèce endémique des Petites Antilles) dans leur milieu naturel.
Le François
19 474 habitants
Situé au centre de la Martinique sur la côte atlantique, le François est une commune essentiellement rurale entourée de champs de cannes à sucre et de plantations de bananes. Mais la commune du François doit surtout sa renommée à la baie peu profonde et protégée par une barrière de corail qui lui fait face.
A l’origine, les riches békés avaient pris pour habitude dominicale d’échapper en bateau à la foule des plages pour rejoindre les hauts fonds sablonneux ou les îlets de la baie. Là, dans un mètre d’eau limpide, ils se retrouvaient entre eux pour évoquer leurs affaires, un verre de punch à la main.
La baie du François est également un agréable plan d’eau pour les amateurs de sports nautiques.
Un peu au sud du bourg, ne manquez pas la visite de l'Habitation Clément, une des plus belles des Antilles. C’est un des sites les plus visités de l’île.
La Trinité
13 923 habitants
La commune de la Trinité donne accès à la somptueuse presqu'île de la Caravelle, une pointe de 12km de long et 900 m de large qui s’enfonce dans l’Atlantique et dont les côtes tourmentées, ponctuées de larges baies au sud et de petites anses au nord vous charmeront immanquablement.
Au pied de la presqu’île, sur la côte Atlantique, la commune de la Trinité est un bourg tout en longueur sans attrait particulier à part, peut être, sa curieuse église du XVIIIè surmontée d'un minaret !
De là, une route permet de rejoindre le cœur de la presqu'île de la Caravelle et l’agréable village de Tartane. Ce petit hameau de pêcheurs a su conserver son authenticité malgré un développement touristique récent. Tartane est un lieu paisible bordant une plage aux eaux calmes car protégée par la barrière de corail. Tables de pique-niques, douches, cocotiers en bord de plage : Parfait pour une halte.
Saint-Luce
9 684 habitants
Sainte Luce est une ravissante commune de pécheurs bordée de nombreuses petites plages de sable blanc. Sa situation centrale facilitant l’accès aux différents sites touristiques du sud de l’île a probablement participé au rapide développement récent de ses infrastructures hôtelières de qualité.
Les pétroglyphes précolombiens retrouvés dans la forêt de Montravail témoigne de l’occupation des Arawaks bien avant l’arrivée des premiers colons en 1635. Colons et Amérindiens cohabitèrent jusqu’au milieu du XVIIé siècle dans la région. Sainte Luce fut envahie et incendiée par les Anglais en 1693 puis détruite par un cyclone prés de 130 ans plus tard. En raison de sa fertilité, c’est d’abord le quartier de Trois Rivières auquel s’intéresseront les colons français pour la culture de la canne à sucre et, encore aujourd’hui, la distillerie de Trois Rivière permet aux visiteurs d’apprécier les coutumes locales… avec modération !
A l’Ouest du bourg de Sainte Luce, les nombreuses plages accueillantes comme Gros Raisins, Corps de Garde, Anse Pont café, Anse Fond Banane, Anse Désert ou encore la peu fréquentée Anse Mabouya s’enchainent jusqu’à Trois Rivières.
Le Marin
8 828 habitants
Le Marin est ancré au fond d’une grande et magnifique baie sur la côte sud Caraïbe de la Martinique. Excellent abri pour les plaisanciers elle héberge la plus grande Marina des Antilles.
Le bourg du Marin fut, dés 1731, l’un des premiers lieux habités par les colons français. Compte tenu de la qualité de son abri pour les marins et de sa position privilégiée face au canal de Sainte Lucie, Le Marin fut le théâtre de nombreuses batailles navales contre les flottes anglaises jusqu’au début du XIXé siècle. La commune fut extrêmement abîmée par les cyclones de 1891 et de 1903. Le bourg, qui s’est beaucoup développé ces dernières années, ne présente aucun charme particulier. Toutefois, l’église de style jésuite construite en 1766 et agrandie au XIXé siècle est l’un des plus beaux édifices historiques de Martinique.
Les Trois-Îlets
7 664 habitants
La commune des Trois Ilets couvre toute la côte sud de la baie de Fort de France et doit son nom aux trois petits îlets qui lui font face. Il s’agit du plus important pôle touristique de la Martinique.
La commune bénéficie des meilleures infrastructures de loisirs : Marina, activités nautiques, boutiques du « Village Créole », golf, restaurants, boites de nuit, casino…
Tous les jours, une navette maritime relie Les Trois Ilets à Fort de France en une vingtaine de minutes (départ de La Pointe du Bout, de l’Anse Mitan et de l’Anse à l’Ane).
Les Trois Ilets regroupent trois secteurs très distincts (détaillés dans les articles à droite de l'écran) : le ravissant bourg des Trois Ilets, les grands hôtels de la pointe du bout et de l'Anse Mitan, l’Anse à l’Ane, plus adaptée pour les séjours en famille.
Le Diamant
6 109 habitants
La commune doit son nom au célèbre rocher du Diamant qui lui fait face à 4 km de la côte. Abrupt et haut de 175 m, celui-ci fut conquit, fortifié et habité pendant 17 mois par les Anglais au début du 19è siècle avant d’être repris par les Français.
Aujourd’hui le site est classé réserve naturelle pour la reproduction des oiseaux. Il est également peuplé, parait-il, de nombreux serpents. La petite route entre le Diamant et les Anses d’Arlet offre de magnifiques points de vue sur le rocher.
D’origine volcanique, le Diamant est apprécié des plongeurs pour sa faune et sa flore sous marines mais également pour ses nombreuses cavernes. Plusieurs clubs des environs offrent des possibilités pour tous les niveaux.
Le bourg du Diamant est une des stations touristiques importantes de la Martinique. Sa magnifique plage de sable blanc bordée de cocotiers et de zones ombragées par les « raisiniers » et autres amandiers est suffisamment vaste – plus de 3 km, la plus longue de Martinique - pour que chacun y soit au calme. Peu adaptée à la baignade des enfants compte tenu des grosses vagues générées par le courant, elle est très appréciée des surfeurs.
Sainte-Anne
4 703 habitants
Bénéficiant d’un environnement idyllique pour les amoureux des plages « sorties d’une carte postale », la commune de Sainte Anne s’étend sur toute la presqu’île sud de la Martinique. Les nombreuses plages, plus jolies les unes que les autres, invitent les visiteurs à la détente et au farniente, dans les hamacs, sous les cocotiers, et face à la mer turquoise.
La commune de Sainte Anne doit son nom au Commandant du même nom tué par les Anglais en 1693 lors des affrontements pour la possession de l’île. La flotte anglaise répéta ses attaques à de multiples reprises jusqu’en 1808.
Bien que Sainte Anne soit une station balnéaire particulièrement prisée, la commune a su garder son authenticité. La mairie – la seule en France à faire flotter un drapeau indépendantiste ! - est très engagée dans la protection de l’environnement et du développement durable depuis 1989. Cette politique a probablement participé au maintient du charme du bourg.
Saint-Pierre
4 453 habitants
Saint Pierre, lorsqu’elle était surnommée « le petit Paris », a été rayée de la carte en 90 secondes lors de l’éruption volcanique de la montagne Pelée le 8 mai 1902. Sur une quarantaine de navires à l’ancre dans la baie, seul le Roddan échappe aux nuées ardentes. Dans la ville, 30 000 personnes périrent, 2 survécurent. Le seul que retiendra l’histoire est le prisonnier Cyparis, protégé par son cachot.
C’est à Saint Pierre que commença l’histoire coloniale de la Martinique, lorsque Pierre Belain d’Estanbuc, accompagné d’une centaine de colons, jeta l’ancre en septembre 1635. La cité de Saint Pierre se développa rapidement, et en 1660, elle comptait déjà plus de 5 000 habitants. Au cours du XVIIIe siècle, de nombreux navires y font escale et elle devint rapidement la capitale commerciale. S’enrichissant, Saint Pierre se dote d’une cathédrale, du plus grand théâtre des Antilles, de l’eau courante, d’un jardin botanique, de l’électricité et même, à la fin du XIXe siècle, d'un tramway !
C’est aussi la cité des plaisirs connue pour être la plus immorale des Caraïbes… mais aussi l’une des plus belles et des plus cultivées.
Après l’irruption de 1902, Fort de France devint la capitale commerciale (sans concurrence) et le site de Saint Pierre resta inhabité pendant plus de 20 ans.